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Lo dire de la vòta o de la balada per Micheu Chapduelh

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Les fêtes de village, ce sont trois (au moins) choses différentes, même si, avec le temps, elles se sont toutes confondues pour ne plus faire qu’une, la fête aux « métiers » mécanisés bien adaptée à une société de festaires qui ne pensent plus qu’à consommer. Dépenses idiotes, bruit et beuveries en sont les ingrédients obligatoires.

Il y avait naguère la « vòta », la fête votive, d’origine religieuse (le jour consacré au saint patron de la paroisse) mais aux réjouissances bien plus variées. Et puis la « balada », célébrant la jeunesse et l’enfance par des bals et des jeux où chacun pouvait être acteur. Et enfin la « frairia », à l’origine organisée par une confrérie de métier, parfois une confrérie religieuse, mais ouverte à tous sans ostracisme, si ce n’est de convention afin d’accomplir quelques rites initiatiques farfelus dont nul n’aurait su se plaindre.

Le dire ou « çò-ditz » est une forme de poésie populaire en vers de quatre, cinq (surtout) ou six pieds, une litanie rimée dont on ignore l’auteur. Elle semble propre à la région Périgord-Limousin. Il en existe de nombreuses sur des thèmes variés (les arbres, les animaux, les oiseaux…)

Celui qui suit est un faux, consacré par Micheu CHAPDUELH aux fêtes de village :

Çò-ditz la Silveta :

« ‘Nirai a la festa ! »

Çò-ditz lo Gerard :

« E rentrarem tard ! »

Çò-ditz lo Renat :

« Anirem dançar ! »

Çò-ditz lo Bertran :

« I aurá per los grands… »

Çò-ditz lo Bebert :

« Daus autò-scooters ! »

Çò-ditz la Catin :

« E per los petits… »

Çò-ditz lo Riquet :

« La coa dau Miquet ! »

 


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